{"id":13340,"date":"2025-10-21T09:37:40","date_gmt":"2025-10-21T09:37:40","guid":{"rendered":"https:\/\/osapiens.com\/fr\/?p=13340"},"modified":"2025-10-21T09:43:09","modified_gmt":"2025-10-21T09:43:09","slug":"etude-osapiens-industrie-et-maintenance","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/osapiens.com\/fr\/company-news\/etude-osapiens-industrie-et-maintenance\/","title":{"rendered":"\u00c9tude osapiens industrie et maintenance : \u00a0Deux tiers des entreprises europ\u00e9ennes sont aux pr\u00e9mices de la digitalisation de leur processus de maintenance\u00a0"},"content":{"rendered":"\n
osapiens<\/a>, le leader SaaS des solutions pour la croissance durable des entreprises, <\/em>d\u00e9voile les r\u00e9sultats de son \u00e9tude \u00ab Industrial Maintenance in Transition<\/a> \u00bb<\/strong>, men\u00e9e en collaboration avec l’<\/strong><\/a>Institut Fraunhofer IML<\/a><\/strong>,<\/strong><\/a> acteur sp\u00e9cialis\u00e9 dans les flux de mat\u00e9riaux et la logistique IML (Fraunhofer IML). R\u00e9alis\u00e9e sur un panel de 407 responsables en maintenance dans des entreprises industrielles en Europe, <\/strong>l\u2019enqu\u00eate dresse un \u00e9tat des lieux de l’avancement de la transformation de la maintenance et des obstacles qui entravent cette progression pour les entreprises. Le constat est sans appel : <\/strong>le secteur de la maintenance montre un int\u00e9r\u00eat croissant pour la transformation digitale, avec deux tiers (63 %) des entreprises qui se lancent dans la digitalisation, pour autant, les entreprises peinent \u00e0 se num\u00e9riser et \u00e0 obtenir un rapide retour sur investissement. <\/p>\n\n\n\n D\u2019apr\u00e8s l\u2019\u00e9tude, en mati\u00e8re de planification<\/strong>, environ un tiers (31 %) des organisations interrog\u00e9es s’appuient sur des syst\u00e8mes ERP, tandis qu’une proportion similaire (29 %) utilise encore des feuilles de calcul. Pour l’ex\u00e9cution<\/strong>, plusieurs r\u00e9alit\u00e9s se confrontent : alors que 59 % des entreprises d\u00e9pendent encore d’Excel ou de Google Sheets, 49 % utilisent des syst\u00e8mes ERP et 41 % travaillent encore avec des check-lists papier. L’adoption d’outils dits CMMS<\/strong> (Computerized Maintenance Management System) pour l’ex\u00e9cution est limit\u00e9e, avec seulement 6 % des entreprises qui en utilisent un \u00e0 l\u2019heure actuelle.\u00a0\u00a0<\/p>\n\n\n\n Les plateformes CMMS proposent une technologie de maintenance tr\u00e8s attendue, <\/strong>qui permettrait de restructurer la maintenance r\u00e9active en une maintenance pr\u00e9dictive et intelligente. Parmi les responsables interrog\u00e9s sur la question, le constat est partag\u00e9 : moins d’un tiers (28 %) des d\u2019entre eux d\u00e9crivent leurs processus actuels comme \u00e9tant e<\/em>nti\u00e8rement planifi\u00e9s et pr\u00e9ventifs ; \u00e0 l’inverse 37 % les d\u00e9crivent comme \u00e9tant d\u00e9j\u00e0 enti\u00e8rement planifi\u00e9s et r\u00e9actifs. Le reste du panel (35 %), d\u00e9clare combiner des \u00e9l\u00e9ments des deux m\u00e9thodologies, ce qui am\u00e8ne une difficult\u00e9 \u00e0 maintenir de la coh\u00e9rence dans le processus. <\/p>\n\n\n\n Les organisations tardent \u00e0 basculer vers cette nouvelle technologie de syst\u00e8mes CMMS, enti\u00e8rement int\u00e9gr\u00e9s, et ce pour plusieurs raisons. <\/strong>\u00c0 la fois, elles rencontrent des probl\u00e8mes d’int\u00e9gration, avec des syst\u00e8mes existants qui constituent le principal obstacle (43 %), suivis par une r\u00e9sistance culturelle (38 %) au sein des entreprises. Aujourd\u2019hui, environ un tiers de ces industries souffre de ressources informatiques limit\u00e9es et d’un manque de comp\u00e9tences num\u00e9riques pour tirer partie de la digitalisation. <\/p>\n\n\n\n Les progr\u00e8s technologiques en mati\u00e8re de maturit\u00e9 de la maintenance vont de pair avec l’adoption de l’IA, tant en termes de potentiel que de m\u00e9fiance \u00e0 l’\u00e9gard de cette technologie. La plupart des organisations utilisent actuellement l’IA de mani\u00e8re tactique : 43 % pour l’automatisation des flux de travail, 40 % pour la gestion des connaissances via des chatbots et 34 % pour la d\u00e9tection des anomalies. Les entreprises de taille moyenne privil\u00e9gient les gains d’efficacit\u00e9 rapides plut\u00f4t que les strat\u00e9gies enti\u00e8rement pr\u00e9dictives ou int\u00e9gr\u00e9es. L\u2019intelligence artificielle est la pierre angulaire de cette nouvelle transformation, au m\u00eame titre que la possibilit\u00e9 de comptabiliser les r\u00e9sultats. <\/p>\n\n\n\n Alors que 92 % des entreprises sont convaincues que les outils num\u00e9riques peuvent g\u00e9n\u00e9rer un retour sur investissement mesurable, rares sont celles qui peuvent le d\u00e9montrer \u00e0 l’aide de donn\u00e9es concr\u00e8tes. L’adoption de tableaux de bord KPI, l’un des indicateurs les plus clairs du retour sur investissement, n’atteint que 40 %. D’autres outils permettant de prouver le retour sur investissement, tels que l’int\u00e9gration avec les syst\u00e8mes ERP et de production (34,5 %) ou les SOP num\u00e9riques (34,3 %), restent en dessous de la barre des 50 %. <\/p>\n\n\n\n Dans le cadre de cette enqu\u00eate, Fraunhofer IML et osapiens ont d\u00e9velopp\u00e9 un indice de maturit\u00e9 de la maintenance, <\/em>qui permet aux entreprises de se comparer \u00e0 leurs pairs et d\u2019avoir une feuille de route pratique. Ce mod\u00e8le \u00e0 cinq niveaux, va permettre aux organisations d\u2019analyser leur niveau de maturit\u00e9 et de suivre leur passage de pratiques manuelles et r\u00e9actives vers une maintenance intelligente et pr\u00e9dictive. L’analyse de cet indice r\u00e9v\u00e8le des conclusions majeures : <\/p>\n\n\n\n \u00ab De nombreuses entreprises pensent \u00eatre d\u00e9j\u00e0 \u00e0 la pointe du num\u00e9rique. Pourtant, ce que nous avons observ\u00e9 globalement ce sont que les syst\u00e8mes actuels sont isol\u00e9s plut\u00f4t que des syst\u00e8mes enti\u00e8rement int\u00e9gr\u00e9s. <\/em> <\/p>\n\n\n\n La prochaine \u00e8re de la maintenance consistera \u00e0 connecter ces syst\u00e8mes afin de cr\u00e9er une visibilit\u00e9 sur les donn\u00e9es, les processus et les personnes. C’est l\u00e0 que r\u00e9side la v\u00e9ritable valeur de la maintenance num\u00e9rique pour les organisations. \u00bb <\/em>\u2013 Thomas Heller, docteur en ing\u00e9nierie et directeur du d\u00e9partement Gestion des installations et des services \u00e0 l’institut Fraunhofer IML.<\/strong> <\/p>\n\n\n\n \u00ab Les entreprises ont bien compris que la mise en place d\u2019un syst\u00e8me de maintenance num\u00e9rique apporte de la valeur ajout\u00e9e \u00e0 tous les niveaux. L\u2019enjeu est de rendre cette valeur visible. <\/em> Le rapport complet \u00ab Maintenance in Transition \u00bb peut \u00eatre t\u00e9l\u00e9charg\u00e9 ici.<\/strong> <\/p>\n\n\n\nL\u2019industrie europ\u00e9enne fait face \u00e0 une num\u00e9risation fragment\u00e9e<\/strong>\u00a0<\/h2>\n\n\n\n
La prochaine \u00e8re de la maintenance : l\u2019enjeu du ROI et de l\u2019int\u00e9gration de l\u2019intelligence artificielle \u00e0 grande \u00e9chelle<\/strong> <\/h2>\n\n\n\n
osapiens et Fraunhofer IML d\u00e9voilent leur indice de maturit\u00e9 de la maintenance pour accompagner les entreprises \u00e0 d\u00e9terminer la voie \u00e0 suivre dans cette transformation<\/strong> <\/h2>\n\n\n\n
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Celles qui y parviendront feront rapidement de la maintenance un v\u00e9ritable avantage concurrentiel, un atout essentiel dans un monde toujours plus complexe pour les industriels. \u00bb <\/em>\u2013 Daniel Schwarz, cofondateur d’osapiens Asset Ops.<\/strong> <\/p>\n\n\n\n