{"id":13349,"date":"2025-10-21T10:35:25","date_gmt":"2025-10-21T10:35:25","guid":{"rendered":"https:\/\/osapiens.com\/fr\/?p=13349"},"modified":"2025-10-21T10:54:58","modified_gmt":"2025-10-21T10:54:58","slug":"maintenance-industrielle-numerique-automatisee-predictive","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/osapiens.com\/fr\/blog\/maintenance-industrielle-numerique-automatisee-predictive\/","title":{"rendered":"La maintenance industrielle en mutation : de l\u2019intervention manuelle \u00e0 la maintenance pr\u00e9dictive \u00e0 l\u2019\u00e8re de l\u2019IA"},"content":{"rendered":"\n

La maintenance industrielle conna\u00eet aujourd\u2019hui une transformation majeure. Dans les usines et sites de production europ\u00e9ens, les \u00e9quipes doivent faire face \u00e0 une pression croissante : prolonger les temps de fonctionnement, r\u00e9duire les co\u00fbts et prouver le retour sur investissement, tout en g\u00e9rant des \u00e9quipements toujours plus interconnect\u00e9s, des donn\u00e9es dispers\u00e9es et des exigences r\u00e9glementaires et environnementales de plus en plus strictes<\/strong>. Dans le m\u00eame temps, le vieillissement des infrastructures et la rar\u00e9faction de la main-d\u2019\u0153uvre qualifi\u00e9e<\/strong> rendent plus difficile le maintien d\u2019un niveau de performance \u00e9lev\u00e9 avec des approches traditionnelles.<\/p>\n\n\n\n

Pendant des d\u00e9cennies, la maintenance \u00e9tait per\u00e7ue comme une fonction de soutien, centr\u00e9e sur la r\u00e9paration des pannes et le maintien en fonctionnement des machines. Aujourd\u2019hui, elle s\u2019impose comme un levier strat\u00e9gique au service de la performance, de la r\u00e9silience et de la durabilit\u00e9<\/strong>. En am\u00e9liorant la fiabilit\u00e9 des \u00e9quipements et en optimisant le rendement de production, elle agit directement sur la performance. Elle renforce la r\u00e9silience en r\u00e9duisant la d\u00e9pendance \u00e0 l\u2019expertise individuelle et en acc\u00e9l\u00e9rant la reprise apr\u00e8s les perturbations. Enfin, elle contribue \u00e0 la durabilit\u00e9 en prolongeant la dur\u00e9e de vie des actifs, en limitant la consommation \u00e9nerg\u00e9tique et en r\u00e9duisant les d\u00e9chets li\u00e9s aux interventions impr\u00e9vues. <\/p>\n\n\n\n

Cette \u00e9volution est port\u00e9e par la g\u00e9n\u00e9ralisation des \u00e9quipements connect\u00e9s<\/strong>, l\u2019acc\u00e8s en temps r\u00e9el aux donn\u00e9es op\u00e9rationnelles<\/strong> et l\u2019essor de l\u2019IA et des analyses avanc\u00e9es<\/strong>, qui transforment ces donn\u00e9es en leviers d\u2019action pour une am\u00e9lioration continue.<\/p>\n\n\n\n

Ambition num\u00e9rique vs r\u00e9alit\u00e9 op\u00e9rationnelle<\/h2>\n\n\n\n

L\u2019\u00e9tude Industrial Maintenance in Transition<\/a><\/em> a interrog\u00e9 plus de 400 d\u00e9cideurs en mati\u00e8re de maintenance \u00e0 travers les principales r\u00e9gions europ\u00e9ennes<\/strong> \u2013 Royaume-Uni, DACH, Benelux et France. Ses r\u00e9sultats mettent en lumi\u00e8re un constat partag\u00e9 : si la confiance dans la maintenance num\u00e9rique est forte, son d\u00e9ploiement reste in\u00e9gal et diff\u00e8re sensiblement d\u2019une r\u00e9gion \u00e0 l\u2019autre<\/strong>. Certaines entreprises avancent d\u00e9j\u00e0 vers des op\u00e9rations connect\u00e9es et pr\u00e9dictives, tandis que d\u2019autres s\u2019appuient encore sur des pratiques manuelles et des syst\u00e8mes cloisonn\u00e9s.<\/p>\n\n\n\n

Principales conclusions :<\/strong><\/p>\n\n\n\n