Community
osapeers.org
Temps de lecture 5 min.
A propos de cet article
Jessica Hollfelder
AuteurCatégories attribuées
Le règlement européen contre la déforestation (EUDR) deviendra bientôt une réalité pour des milliers d’entreprises européennes. Pour celles qui choisissent de regarder plus loin que la simple conformité, les bienfaits seront nombreux. Mais si le texte est clair, le chemin vers sa mise en œuvre l’est souvent beaucoup moins. Par où commencer ? Quelles données collecter ? Et comment éviter de passer à côté d’étapes clés ? C’est là que la checklist entre en jeu : un outil simple mais essentiel pour transformer l’incertitude en action structurée.
Le règlement européen contre la déforestation fixe des exigences précises : un approvisionnement garanti sans déforestation, une traçabilité complète de l’origine des produits et une déclaration de diligence raisonnable pour chaque article concerné. Mais concrètement, que signifient ces obligations pour vos opérations au quotidien ?
La première étape consiste à vérifier si votre entreprise est concernée. Travaillez-vous avec des matières premières comme le café, le cacao, le soja, le bois, le caoutchouc, le bétail ou l’huile de palme ? Êtes-vous considéré comme opérateur ou négociant ? Les réponses à ces questions déterminent vos obligations au regard de l’EUDR – et le niveau d’implication requis dans les processus de conformité.
Une fois cette première étape clarifiée, la question des données devient centrale. Pour être en conformité avec l’EUDR, vous devrez rassembler :
Mais la conformité à l’EUDR ne se limite pas à la collecte de données. Les entreprises doivent également mettre en place des processus clairs : évaluations régulières des risques, coordination entre les équipes achats, durabilité et juridique, et un système fiable pour soumettre les déclarations de diligence raisonnable via la plateforme de l’UE.
C’est un chantier complexe. Pour la plupart des organisations, cela suppose une collaboration étroite entre les départements achats, RSE, IT et juridique. D’où l’importance d’une structuration rigoureuse dès le départ – et c’est précisément là que la checklist EUDR prend tout son sens.
La checklist osapiens vous aide à structurer votre démarche en étapes concrètes :
Tout n’a pas besoin d’être prêt d’emblée – mais vous devez savoir où poser la première pierre.
Comprendre les exigences, ce n’est que la première étape. La suivante consiste à passer à l’action – et à rendre les progrès visibles. Une checklist apporte le cadre, mais la réussite repose sur une réelle appropriation, une planification rigoureuse et les bons outils.
C’est souvent à ce stade que les limites des processus manuels apparaissent. Coordonner les demandes de données, vérifier les documents, respecter les délais : sans automatisation, ces tâches deviennent vite chronophages, complexes… et difficiles à faire évoluer à grande échelle.
Des solutions numériques comme osapiens HUB for EUDR permettent de passer efficacement de la planification à l’action. Elles offrent :
Que vous en soyez aux premières étapes ou déjà dans les derniers ajustements, une plateforme numérique vous aide à garder le cap et à rester agile face à l’évolution de la réglementation.
La checklist vous donne une direction. L’exécution, elle, transforme cette orientation en progrès concret. Car au fond, voir le bon côté de la réglementation européenne, c’est cela : faire de la complexité un levier d’action, et transformer une contrainte en opportunité durable.
L’EUDR ne doit pas être perçue comme un simple obstacle réglementaire. C’est un parcours structurant – et une opportunité de bâtir une chaîne d’approvisionnement plus intelligente, plus transparente, plus résiliente.
Commencez par clarifier votre situation. Servez-vous de la checklist pour savoir où vous en êtes, puis avancez étape par étape, avec méthode, confiance… et les bons outils.
C’est ainsi que les entreprises tirent parti de ces réglementations : en transformant chaque exigence en décision stratégique.