Le 15 mars 2024, l’UE a adopté la directive sur le devoir de diligence en matière de développement durable des entreprises, connue sous l’acronyme CSDDD ou “CS Triple D”. Cette directive établit un cadre global pour la protection de l’environnement et des droits de l’homme tout au long de la chaîne d’approvisionnement dans le marché unique européen. Bien que pour le moment, relativement peu d’entreprises soient concernées, il est important de commencer à se préparer dès maintenant à sa mise en œuvre.
Une décision prise après un long débat
Après quelques turbulences ces dernières semaines, les États membres de l’UE ont adopté une nouvelle version de la directive sur le devoir de diligence des entreprises en matière de développement durable. En décembre, les députés européens et les membres des gouvernements sont parvenus à un accord provisoire sur la directive, connue sous le nom de “CSDDD”. Cependant, l’Allemagne et l’Italie ont posé des obstacles de dernière minute. Le Conseil de l’UE vient finalement de donner son feu vert à une version édulcorée de la directive.
Une responsabilité partagée : plus forts ensemble
Même si cette version est allégée par rapport à la réglementation originale, il est crucial de la mettre en œuvre dès maintenant. Elle envoie un signal clair : l’UE est unie pour les droits de l’homme, le développement durable et la protection de l’environnement. Cette directive apporte de la clarté en évitant le désordre des réglementations nationales individuelles et établit un cadre dans lequel les entreprises peuvent opérer au sein de l’UE.
Les entreprises actuellement concernées par le règlement
Par rapport au projet de décembre, seules 70 % des entreprises européennes sont désormais concernées par la directive. Voici les changements : le seuil de chiffre d’affaires des entreprises concernées a été relevé de 150 à 450 millions d’euros, et le seuil d’employés de 500 à 1 000. Environ 5 500 entreprises de l’UE devront procéder à un examen approfondi de l’ensemble de leur chaîne d’approvisionnement en fonction des risques. Dans un premier temps, les entreprises employant plus de 5 000 personnes et réalisant un chiffre d’affaires annuel de 1 500 millions d’euros devront mettre en œuvre le règlement sur le devoir de diligence par étapes jusqu’en 2029. Le devoir de diligence sera ensuite pleinement mis en œuvre en 2032.
Préparation et mise en œuvre
La directive exige la collecte, le traitement et la préparation de vastes quantités de données pour un examen complet de la chaîne d’approvisionnement en fonction des risques. osapiens propose une solution SaaS complète pour une conformité facile et automatisée. Bien que seules les grandes entreprises soient actuellement concernées par le règlement de l’UE, celui-ci sera progressivement étendu. Il est donc conseillé de commencer dès maintenant à se préparer et à mettre en œuvre les mesures nécessaires.
Contactez-nous pour une première évaluation.
À propos d'osapiens
osapiens développe des solutions SaaS (Software-as-a-Service) innovantes qui permettent aux entreprises de mettre en œuvre les exigences ESG de manière rapide, automatisée et sécurisée. Au cœur de ces solutions se trouve le HUB osapiens, une plateforme cloud alimentée par l’IA qui crée de la conformité et de la transparence sur l’ensemble de la chaîne de valeur.
Avec osapiens, les entreprises maîtrisent tous les défis ESG et RSE : elles identifient les risques, mettent en œuvre les obligations de reporting telles que la CSRD, l’EUDR et la CSDDD, et rendent leurs opérations plus efficaces et durables.
Fondée à Mannheim, en Allemagne, en 2018, osapiens a reçu le German Founder Award dans la catégorie « Rising Star » en 2022. Aujourd’hui, osapiens est un fournisseur leader de solutions logicielles ESG et travaille avec une équipe internationale de plus de 350 employés pour plus de 1 500 clients dans le monde entier.
Christian Feuring
Responsable de la Communication ExternePoursuivre la lecture
CSRD – Le reporting de durabilité de demain
Un pont entre le Nord et le Sud : Dieter Overath nous parle d’ESG et des chaînes d’approvisionnement responsables